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Isle sur la Sorgue :
La Sorgue se divisant en 2 bras à donner son nom au village
Surnommée la Venise du comtat venaissin, elle accueille chaque week-end par ses brocanteurs et ses antiquaires, les chineurs internationaux.
L'Isle-sur-la-Sorgue, autrefois L'Isle-en-Venaissin, était à l'origine une cité de pêcheurs née des eaux de la rivière. « Insula » au Moyen Âge, il s'agissait d'une véritable île (Isla en 1126) au milieu des marécages, peu à peu asséchés par le creusement de canaux. Ces nombreux canaux qui la ceinturent ou la parcourent ont permis de lui octroyer le surnom de « Venise comtadine ». 
A voir : la tour d'Argent, près du chevet de l'église édifiée par les comtes de Toulouse au XIIIe siècle, de belles façades gothiques ou renaissance, la collégiale Notre-Dame-des-Anges, reconstruite, sauf le choeur, au milieu du XVIIe siècle, le grenier à blé qui accueille l'Office de Tourisme (au centre ville), l'hôpital avec son vestibule, sa chapelle, sa pharmacie et son jardin orné d'une splendide fontaine, et, entre autres hôtels particuliers, l'hôtel Donadeï de Campredon qui abrite la Maison René-Char.

		Depuis une époque reculée, les eaux de la Sorgue, abondantes et régulières, ont fourni la force motrice nécessaire à l'artisanat et à l'industrie. Les roues à aubes avaient permis l'installation de moulins à blé dès le XIIe siècle, puis la création d'ateliers pour traiter la laine et la soie.
		On dénombrait 62 roues au XIXème siècle L'Isle garde vivant le souvenir de ses pêcheurs qui, sur leurs bateaux à fond plat, les nègo chin, partaient, été comme hiver, armés de diverses manières, en quête d'écrevisses, de truites, d'ombres ou d'anguilles
		Tous les dimanches: marché traditionnel, brocante, et marché d'antiquités

Fontaine de Vaucluse :
Son nom médiéval était Vallis Clausa (« vallée close » en latin)
Son homonymie avec le nom du département engendrant de nombreux problèmes, la commune fut rebaptisée Fontaine de Vaucluse.

Au-dessus de la fontaine se trouve un bloc de calcaire de 500 à 800 mètres d'épaisseur, parcouru d'innombrables cassures et failles. Celui-ci joue le rôle d'un reservoir. La source est l'unique point de sortie d'un bassin souterrain de 1100 km² récupérant les eaux du mont Ventoux, des monts de Vaucluse et de la montagne de Lure. Elle alimente la Sorgue.
Le site fut durant l'antiquité romaine, un lieu d'offrandes rituelles. On a ainsi retrouvé quantités de pièces d'or et d'argent dans le siphon. On suppose que les débordements imprévisibles de la fontaine ont été perçu comme une manifestation divine.